Description
« Quand nous disons « politique d’abord« , nous disons : la politique la première, la première dans l’ordre du temps, nullement dans l’ordre de la dignité. (.) Il est trop clair que si les saints peuvent prier en paix et les sages travailler avec fruit, c’est que l’épée guerrière menée par le sceptre des rois a déterminé autour d’eux la zone où ces occupations sublimes restent possibles. »
Modèle de la Cité catholique, le mont Saint Michel illustre magnifiquement ces paroles de Charles Maurras. D’abord les remparts qui protègent la Cité par l’épée guerrière, car la politique, c’est l’exercice de la force, réprimer ou contenir les barbares, les envahisseurs, ou les huguenots ; et protéger ainsi la vie sociale, les métiers, la religion populaire centrée sur l’église paroissiale ; puis enfin l’élan de la vie mystique du monastère, au sommet de laquelle veille encore l’épée guerrière de l’archange vainqueur.
Les réflexions que propose la présente plaquette sont centrées sur cette remise en ordre des urgences et des finalités. Elles cherchent aussi à rendre justice à la lucidité de Charles Maurras et de son école, face aux douloureuses injustices ou méconnaissances dont il est encore l’objet de nos jours.
Comment s’étonner que la cité soit investie par les barbares quand on sait que depuis deux siècles les guerriers qui combattent sur les remparts se font périodiquement tirer dans le dos et couper les jarrets par ceux-là mêmes qu’ils cherchent à protéger, des bourgeois, des banquiers, des clercs. et parfois même des pontifes !
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