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Un « Florilège » de Mella enfin en français !

Le premier volume des Obras completas de Juan Vázquez de Mella (1861-1928), élu à l’Academia Real Española, député carliste et orateur d’exception, vient d’être traduit en langue française et de paraître, le 14 mars 2024, aux Éditions du Drapeau blanc sous le titre : Florilège.

Cette édition française reprend la préface d’origine de l’archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle, et elle y ajoute un prologue inédit de Mendizuri pour le public français ainsi qu’une étude préliminaire de Rafael Gambra Ciudad.

« Les membres de la Junta del Homenaje m’ont demandé d’écrire, pour l’édition du premier tome des œuvres de Juan Vázquez de Mella, quelques lignes en guise de prélude.
Les œuvres de Mella en ont-elles vraiment besoin… ? Elles se recommandent d’elles-mêmes par leur doctrine solide, leur qualité artistique insurpassable et leur éloquence sans égale ! Leur préface devrait être un autre livre, pour analyser en profondeur toutes les idées maîtresses parsemant ces volumes, toutes les images qui les ornent, l’érudition stupéfiante qui en rehausse l’éclat et la dialectique formidable qui relie l’ensemble par des attaches d’or et d’acier. Cela ferait apparaître le profil de la figure sympathique et agréable de l’auteur que même ses ennemis (Nicolás Salmerón par exemple), non seulement respectaient, mais admiraient et aimaient. Il s’agit d’une gloire nationale, d’un héraut de notre race, d’un philosophe et orateur insigne, d’une personnalité comme il y en a eu extrêmement peu dans l’histoire de l’éloquence espagnole » (préface de l’archevêque de Compostelle en 1931).

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« La Douleur » de Saint-Bonnet à votre disposition

À l’heure où l’innommable se consomme peu à peu partout en Europe avec la si mal nommée « euthanasie » et à l’approche de la Semaine sainte, pourquoi ne pas retremper son âme chrétien et son esprit de patience dans la lecture de La Douleur, ce chef-d’œuvre du philosophe contre-révolutionnaire Antoine Blanc de Saint-Bonnet ?

Ce livre fut largement salué en son temps, et plusieurs fois réédité. Léon Bloy et Barbey d’Aurevilly l’ont loué, et il aurait inspiré le poëte Charles Baudelaire.

Léon Bloy parlait de l’auteur de cet ouvrage comme d’« une des majestés intellectuelles de ce siècle ». Et Barbey d’Aurevilly le qualifiait de « plus grand métaphysicien catholique qui soit en Europe ».

« Les réflexions que renferme ce livre voudraient s’offrir, non pas aux saints, qui ont Dieu tout près de leur cœur, mais aux âmes moins favorisées qui le cherchent encore, ou qui, par moments, croient le voir disparaître derrière les infortunes et les afflictions de la vie. Les cœurs que la Foi emporte sur ses ailes n’ont besoin d’aucun autre secours ; mais ceux qui ne sont soutenus que par leur propre vol, à tout instant se heurtent à une voûte obscure, et de là tombent dans la nuit. […]

« Du haut des clartés supérieures, les saints ont révélé le côté divin de la douleur. Il est peut-être utile aujourd’hui de la justifier, d’en montrer tous les avantages à notre esprit, présentement moins noble et plus attaché à lui-même. […]

« Les causes d’affliction se multiplient de nos jours, pendant que les organes débilités et les cœurs, sans doute plus faibles, nous trouvent moins disposés à prendre un parti héroïque. En général, les âmes avaient autrefois plus de force ; et quant à celles qu’enivrait l’impression du beau, on ne les voyait point s’évaporer dans une vaine littérature ou dans de vains soupirs, comme le font à cette heure tant d’écrivains, d’artistes et de rêveurs. »

— Antoine Blanc de Saint-Bonnet, préface à la troisième édition.

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La biographie de Charles de Foucauld par Bazin est parue

Il a beaucoup été question de Charles de Foucauld, cet explorateur et ermite bien connu, ces derniers temps.

Mais avez-vous lu sa vie édifiante composée par René Bazin, et qui n’a pas peu contribué à faire connaître ce prêtre d’exception en métropole ?

Nous avons le plaisir de vous faire part de la réédition que nous en avons réalisée en ce début d’année 2024.

Biographie riche en documentation, elle est grâce à la plume d’un auteur d’exception un plaisir littéraire renouvelé à chaque page.

« — J’ai trouvé depuis longtemps le moyen d’être heureux.

» — Quel est-il ?

» — C’est de se passer de joies. »

« [L]e mot magnifique qu’avait dit l’abbé Huvelin : “Notre-Seigneur a tellement pris la dernière place, que jamais personne n’a pu la lui ravir.” Je crois pouvoir affirmer que tout le reste de la vie de Foucauld a été travaillé et modelé par le souvenir de Nazareth. »

« La parole est beaucoup, mais l’exemple, l’amour, la prière, sont mille fois plus. »

« Il disait : “Ne rien demander, à moins de grande nécessité, est une maxime de sainte Thérèse que je cherche à mettre en pratique, et chaque fois que je le fais, je m’en trouve bien”. »

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« Sotileza » déjà en librairie

L’un des chefs-d’œuvre (il en a écrit plus d’un) de José María de Pereda, académicien espagnol, est enfin réédité !

Il s’agit de Sotileza, roman « costumbriste » qui nous fait entrer dans la vie typique des milieux de pêcheurs de Santander, en Cantabrie, région natale de l’auteur. Ce magnifique panorama maritime a, entre autres, inspiré l’académicien français René Bazin pour son Gingolph l’abandonné, paru vingt ans plus tard en 1914.

L’écrivain angevin s’est d’ailleurs empressé de rencontrer, lors de son premier voyage dans la péninsule Ibérique, son homologue espagnol.

Une pure merveille, tout en dépaysement !

« Ce que je connaissais des œuvres de M. de Pereda m’avait appris qu’il était un grand artiste, un styliste achevé et un écrivain fécond à la fois. J’avais présente à l’esprit cette description d’un chêne-rouvre, par où débute El Sabor de la tierruca, et qui tient trois pages, des plus fortes qu’on puisse lire. En voyant l’homme, mon impression première s’affirmait. Oui, j’avais devant moi, et j’en ressentais pour lui une sorte de respect ému, un de ces esprits d’élite, faits pour voir, pour comprendre et pour révéler à lui-même le monde qui s’ignore, un de ceux, plus rares encore, qui, possédant cette richesse, n’en ont pas abusé.

« – Je sais que vous êtes très aimé, lui dis-je. Vous vivez, dans ce cabinet de travail, au milieu de souvenirs de vos admirateurs. Il y en a qui sont un hommage bien délicat, et qui doivent vous toucher : ce grand tableau, par exemple ? Une scène de Sotileza, n’est-ce pas ?

« Nous traversâmes ensemble l’appartement. Au fond, occupant presque tout le panneau, une grande marine représentait une barque, lancée par dix rameurs, gouvernée par un vieux pêcheur debout à l’arrière, et qui franchit les deux lames de la barre de Santander. au bas, un cartouche portait ces trois mots : “¡Jesús, y adentro!

« – C’est un présent de la ville de Santander, me dit M. de Pereda, qui me fut offert, par souscription, quand je publiai Sotileza. vous voyez, l’homme de barre, le vieux, qui a la responsabilité de la manœuvre, vient de jeter l’invocation traditionnelle, à laquelle ne manquent pas nos marins, même aujourd’hui, par beau ou par mauvais temps ; elle est difficile à traduire, elle signifie, à peu près : “Jésus ! et confiance maintenant, nous entrons au port !” » — René Bazin, dans Terre d’Espagne (1894).

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Le « Trésor des fidèles serviteurs de saint Joseph » est disponible !

Le chanoine Alfred Weber est particulièrement connu pour ses Quatre évangiles en un seul, mais il ne s’est pas arrêté à ce formidable chantier scripturaire.

Dans ses dévotions, il a spécialement mis en lumière saint Joseph, en réalisant un recueil inégalé en la matière : Notre bon père, ou le Trésor des fidèles serviteurs de saint Joseph.

Longtemps oublié et indisponible en dehors du marché de l’occasion, ce chef-d’œuvre de piété joséphologique est enfin trouvable en librairie, aux Éditions Sainte-Jeanne-d’Arc, depuis février 2024, au prix attractif de 13 € (pour 280 p.). Rien de mieux pour faire un bon mois de saint Joseph en mars… et pour compter parmi les dévots de ce grand saint tout au long de l’année.

Neuvaines diverses, prières nombreuses, chapelets spéciaux, scapulaire, confrérie, pièces liturgiques : ce recueil regroupe toutes les dévotions traditionnelles approuvées en l’honneur de saint Joseph.

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Un livre numérique gratuit sur la modestie chrétienne : « Les personnes qui servent Dieu ne doivent pas suivre la mode »

Un livre sur la modestie chrétienne ayant eu un franc succès en Amérique du Nord ces dernières années vient d’être traduit en langue française. Il est signé Robert. T. Hart, et son titre reprend une phrase célèbre prononcée par Notre-Dame à Fatima, au Portugal : Les personnes qui servent Dieu ne doivent pas suivre la mode.

Il peut être téléchargé gratuitement au format PDF, et vous pouvez le diffuser le plus largement possible, à titre gracieux.

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Les « Poèmes de bonheur » de F. Velin sont à votre disposition

Le 11 octobre 2023 a été pour nos Éditions du Drapeau blanc un grand événement poétique, avec la sortie officielle du recueil de Francis Velin : Poèmes de bonheur (18 €).

À l’heure où l’on parle sans cesse de préserver ou de sauver la planète, a-t-on seulement les yeux qui nous permettent de l’apprécier à sa juste valeur, et de saisir la vérité profonde de sa nature, tant animée qu’inanimée ?

Les lunettes du poète (ou « poëte » pour mieux complaire aux anciens), dans ces « Poèmes de bonheur » qui reprennent en couverture l’épave intergalactique d’une scène de science-fiction, nous invitent à voir au-delà de l’immédiateté et des apparences. Chapeau !

Le texte de la quatrième de couverture en guise de mise en bouche…

L’existence nous réserve son lot de surprises, entre peines et joies. L’homme en grave les grandes périodes dans son cœur. Mais doit-il, au risque d’oublier lui-même son bonheur dès ici-bas, emporter dans la tombe les trésors de sa vie ?

S’il est un genre littéraire qui conserve la mémoire des hommes avec fraîcheur et dans toute sa beauté, c’est bien la poésie, art que l’on ne dénigre qu’aux époques de vil immanentisme.

Dans ces pages, le lecteur se verra offrir un voyage d’un demi-siècle de poésies, à travers toutes les dimensions de l’amour naturel aussi bien que surnaturel, ce port de salut vers lequel les rimes délicieuses nous propulsent. Cette clef de lecture de nos existences nous permet de transcender en félicité jusqu’à nos maux et déchirements.

Les mortels de chair et nos états d’âme passent, tandis que le Verbe demeure, et avec lui nos êtres chers.

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Les « Contes en vers » de Bazin enfin en librairie !

Vous connaissiez René Bazin comme romancier… ? Nous aussi ! mais vous ne serez pas déçus de son versant poète, quoiqu’il fût moins connu.

Les Contes en vers de René Bazin sont un recueil de longs poèmes initialement parus au compte-gouttes, dans la revue La Semaine de Suzette. Notre réédition est parue en librairie le 11 octobre 2023 au prix de vente public de 12 €.

Vous pouvez aussi nous commander le livre !

« En poésie, et l’on en pourra juger par les extraits que nous donnons plus loin, M. Bazin a la souplesse du rythme, la richesse et la primesautière aisance de la rime, la limpidité de la pensée. Il ne vise pas aux grands effets, il ne drape point sa tirade dans les amples replis d’une période fastueuse, il ne tient pas à être coloriste, à brillanter son style. Il veut avant tout être simple, et cette simplicité, si rare aujourd’hui, a chez lui une délicieuse suavité ; ses légendes sont admirables de ton, de naïveté ; elles traduisent, sans pastiche, les com-positions, si délicates en leur ingénuité, des maîtres flamands du xve siècle, des Van Eyck, si purs dans leurs variétés de nuance, de Memling, si correct et si élégant » (Charles Simond).

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La 2e édition de « L’Épée de Jeanne » est disponible !

Il y a vingt années, Adrien Loubier (1938-2023) faisait paraître L’épée de Jeanne, une étude dont le nom est suffisamment éloquent.

Arrivé à épuisement, ce titre a enfin été réédité, avec un document inédit et confirmatoire en annexe. Cette réédition est parue le 11 octobre 2023, en vente au prix de 10 €.

Saviez-vous que sainte Jeanne d’Arc a possédé cinq épées ? Nombre aussi riche de symbolisme que l’épée elle-même.

Saviez-vous que la principale reçut trois fourreaux, et qu’il fallut trois jours pour la découvrir ? Que représentent ces trois fourreaux et ces trois jours ?

La merveilleuse découverte de l’épée de Sainte-Catherine-de-Fierbois est porteuse de bien des mystères.

À qui a-t-elle appartenu avant sa découverte guidée par les visions de sainte Catherine ?

Saviez-vous qu’elle portait cinq croix en la garde ? Encore le nombre cinq.

Saviez-vous que lorsque Jeanne fut avertie par ses voix de sa prochaine capture, son premier soin fut de cacher cette épée, dont le sort est aujourd’hui encore un mystère ?

C’est à ces questions, et à plusieurs autres, au cœur même de la geste johannique, que tente de répondre cette étude qui passionnera sans doute le lecteur autant qu’elle a passionné son auteur.

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Parution du « Credo et programme du parti carliste » !

Depuis le 11 octobre 2023, le Credo et programme du parti carliste, un véritable document historique rédigé par don Manuel Polo y Peyrolón, est disponible en librairie : n’hésitez plus !

« L’Espagne, pauvre et malheureuse, a besoin […] de quatre régénérations plus encore que du pain dont on se nourrit, car les sociétés et les individus ne vivent pas seulement de pain. Ces quatre régénérations sont : la régénération religieuse, la régénération politique, la régénération sociale et la régénération monarchique. Or, le parti carliste est le seul qui ait la volonté suffisante pour réaliser les quatre régénérations susmentionnées, comme nous le verrons en étudiant la question à ce quadruple point de vue.

« L’Espagne continue de porter un héritage éminent : le titre glorieux de nation catholique par excellence ; mais mérite-t-elle vraiment ce titre de nos jours ? la chose est triste à admettre, mais plus triste encore est la réalité qui nous accable… un siècle de révolution, douce ou féroce, mais toujours antireligieuse, a laissé son empreinte profonde sur la physionomie espagnole, au point de défigurer et de rendre méconnaissable la fille de prédilection de l’Église. Le peuple espagnol, dans son immense majorité, et surtout dans les campagnes, reste catholique grâce à la miséricorde divine ; mais les spectacles d’impiété et d’irréligion sont légion dans les métropoles qui se disent cultivées. »