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« Un manifeste royaliste pour le XXIe siècle » vient de paraître

L’essai La Campagne royale. Un manifeste royaliste pour le XXIe siècle, signé Paul de Lacvivier et publié en collaboration avec le média numérique légitimiste Vexilla Galliæ dont il est le responsable, est sorti en librairie le 14 septembre 2023.

La Campagne royale. Un manifeste royaliste pour le XXIe siècle prolonge et complète une série d’études, d’articles et d’appels initialement parus sur le média en ligne légitimiste Vexilla Galliæ. S’inscrivant dans les meilleures traditions et dans la philosophie politique classique, il s’agit d’une (re)mise au point quant à la situation de l’esprit royal dans la France décadente de ce début de troisième millénaire.

Toutes les âmes droites et toutes les bonnes volontés ne pourront lire qu’avec le plus grand intérêt ces pages écrites avec une verve toute catholique pour nous inviter à la conversion, à la contemplation, à la réflexion… et bien sûr à l’action, chacun à notre niveau.

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Le « Petit catéchisme des principes », des Capucins de Morgon, est sorti !

Aujourd’hui 14 septembre 2023, le Petit catéchisme des principes concocté par les Capucins de Morgon est enfin paru !

Vous pouvez le demander à votre libraire ou bien le commander en ligne directement sur notre e-boutique.

« Pauvre France ! J’aime et j’aimerai toujours la France, elle est imprimée dans mon cœur. Je prie tous les jours pour elle ! Cependant je dois lui dire la vérité. Ce qui afflige votre pays, ce qui l’empêche d’obtenir les bénédictions, c’est le mélange ou plutôt la mixtion de principes contradictoires. » Ainsi s’exprimait en 1871 le pape Pie IX devant une députation française, pour son 25e anniversaire de pontificat, à un moment où la France souffrait de grands malheurs.

Après avoir cité ce souverain pontife, Antoine Blanc de Saint-Bonnet écrivait dans La Légitimité : « une première concession de principe à la Révolution appelle celle-ci tout entière […], le vrai danger […] est dans le commencement de l’erreur. »

Depuis lors, la situation ne s’est guère améliorée. La crise des principes, se traduisant toujours davantage dans les faits, touche désormais tous les pays et tous les domaines. Église, société, morale, droit, philosophie, etc. : la liste des éléments bouleversés par de faux principes pourrait être interminable…

Pour inverser la tendance, il convient plus que jamais de revenir aux principes sains et bons : nous espérons que ce Petit catéchisme par questions et réponses aidera tout un chacun à faire dans sa vie l’application des principes nécessaires.

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Le Mousquetaire noir, roman historique, est paru

Le roman historique intitulé Le Mousquetaire noir, signé Jérôme Arnauld des Lions, est sorti le jeudi 25 mai 2023.

Par une belle journée estivale de l’an de grâce 1760, quatre garçons jouent aux mousquetaires dans le parc d’une vieille demeure saintongeaise. De ces jeux d’enfance naîtra la vocation de l’un d’entre eux, Alexis de Sarent.

Cavalier émérite, il servira pendant de nombreuses années dans la Deuxième Compagnie des Mousquetaires du Roi, les Mousquetaires noirs, suivant ainsi le Roi et la famille royale dans leurs lieux de villégiature les plus prestigieux.

Amené à prendre une décision dans des circonstances difficiles, il rentre sur ses terres où il devra affronter, en famille et avec ses amis d’enfance, la période révolutionnaire avec ses multiples dangers jusqu’alors inconnus.

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Un livre sur le juge français du « Procès de Tokyo » en librairie

Un ouvrage du journaliste japonais Yûichirô Ôoka a enfin été traduit en langue française : il s’intitule Le Procès de Tokyo. Le plaidoyer du juge français pour l’innocence et il est paru le 18 mai 2023.

Les Français connaissent le procès de Nuremberg, mais beaucoup moins celui de Tokyo. Ce livre comblera cette lacune, en étudiant spécialement le rôle d’Henri Bernard, juge français au tribunal pour l’Extrême-Orient à l’issue de la seconde guerre mondiale, qui déposa une « opinion contradictoire » face à un jugement qui lui semblait inique.

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L. Bertrand : une « Histoire d’Espagne » incontournable

En France, on connaît plutôt l’académicien Louis Bertrand pour son versant nord-africain – et plus exactement algérianiste. Pourtant, cet écrivain de renom s’est aussi amouraché de la péninsule Ibérique et de sa civilisation si haute – et altière.

Il n’est donc point étonnant que cette plume de l’Académie française ait signé une Histoire d’Espagne qui compte parmi les meilleures – et les mieux pensantes – du genre.

« Mais, plus que toutes ces magnificences extérieures, ce qu’il faut retenir, c’est l’empreinte morale donnée à tout un continent par le génie espagnol. Non seulement dans ces villes américaines, on respire un air de Castille et d’Andalousie, on en retrouve la couleur et l’atmosphère, mais on constate, d’un bout à l’autre, aussi bien chez les indigènes et les métis que chez les colons de pure race ibérique, une unité spirituelle qui apparente entre eux tous ces peuples séparés par des milliers de lieues et soumis aux climats les plus opposés, qui enfin les rapproche de leurs ancêtres ou de leurs maîtres espagnols ou portugais de la première heure. Avec tous leurs défauts qui sont grands, ils représentent une nouvelle forme de la latinité, c’est-à-dire de la civilisation occidentale dans ce qu’elle a de plus élevé. En face de la poussée anglo-saxonne, du machinisme et du collectivisme du Nord, ils représentent la résistance de l’individu et la libre activité de l’homme. »

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Le « Syllabaire » des FÉC enfin disponible

Qui ne connaît les Frères des écoles chrétiennes… ?

Et qui ne peut constater autour dans son entourage les piètres compétences orthographiques de ses contemporains ? En plus de constater qu’ils ne lisent plus ou presque plus…

On ne peut donc que se féliciter de la réédition de ce Syllabaire en rapport avec la méthode des Frères des écoles chrétiennes, dont la première mouture avait vu le jour au Québec en 1875, fruit d’une longue expérience enseignante de la part de la congrégation en question.

Il s’agit d’une méthode alphabétique et syllabique absolument pure, sans aucun mélange de pédagogie « phonique ». Cet opuscule est d’autant plus recommandable que l’on nous vend souvent de nos jours des méthodes soi-disant « syllabiques » qui sont en réalité phoniques. Ne vous y laissez point prendre !

Le Syllabaire a pour but de former l’enfant au mécanisme de la lecture.

Il comprend trois grandes divisions :

1° Étude de l’alphabet, des accents et des lettres équivalentes, appliquée aux syllabes directes (8 leçons).

2° Étude des syllabes inverses, des articulations et des sons simples et composés (9 leçons).

3° Étude des lettres finales muettes, des lettres doublées, des équivalences et d’autres difficultés (5 leçons).

La première division et la deuxième comprennent des mots à orthographe régulière.

La troisième division comprend des mots à orthographe irrégulière.

Chaque leçon est divisée en trois parties :

1° Étude des lettres, groupées par catégories.

2° Assemblage des lettres ou préparation syllabique.

3° Exercices d’application sur des mots ou des phrases.

Chaque partie de leçon doit être épelée, syllabée, puis lue presque couramment.

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Le père Coloma nous régale de ses « Bagatelles »

Le père jésuite Luis Coloma s’est fait connaître dans le monde littéraire en publiant ses Bagatelles (titre espagnol original : Pequeñeces) sous forme de roman feuilleton dans Le Messager du Cœur de Jésus de Bilbao, en l’an de grâce en 1890-1891. Le tout fut aussitôt publié sous forme de volume en Espagne, rencontrant un succès retentissant – ce qui ne put que mettre la puce à l’oreille d’un éditeur français qui traduisit et publia le texte en France dès 1893.

En 1894, lors de son premier voyage en terre hispanique, René Bazin s’empressa de rencontrer « l’illuste auteur de Pequeñeces », à savoir le R.P. Luis Coloma S.J.

« Ami lecteur, lecteur, si tu connais la vie et les misères humaines, si tu es courageux, si tu aimes la vérité, tout amère qu’elle soit, ouvre sans crainte les pages de ce livre : tu n’y trouveras rien que tu ignores, qui t’étonne ni qui t’offense. si tu es d’âme pieuse et timide, si tu n’es pas sorti de ces limbes de l’entendement où nous enferme le manque d’expérience plutôt que l’innocence du cœur, si la vérité te scandalise, parce qu’elle est nue, et blesse ton amour-propre, parce qu’elle est rude, arrête-toi —ou du moins, n’avance pas sans écouter ce que je dois t’apprendre. […]

» Que si enfin, après m’avoir concédé raison sur tous ces points, tu juges cette histoire singulièrement profane et malséante à la gravité du journal qui l’a publiée (Le Messager du Sacré-Cœur de Jésus de Bilbao), considère que ses abonnés ne sont pas tous, ainsi que toi sans doute, pieux et uniquement occupés de lectures spirituelles. parmi eux figurent des femmes du monde à côté d’abbesses vénérables, des oisifs et de joyeux jeunes gens avec des congréganistes de Saint-Louis. il faut que chacun trouve des aliments substantiels et agréables. un palais blasé n’accepte de mets salutaires que s’ils sont convenablement épicés. À combien d’affamés doit-on faire
absorber en petites doses, par surprise et, pour ainsi dire, relevée d’une sauce honnêtement profane, la divine nourriture du Christ ! Au-dessus de la charité qui consiste en aumônes, je place celle qui comprend et réconforte les défaillances humaines. C’est elle qui m’a fait prendre la plume, dût-on me reprocher, ainsi que je l’ai déjà entendu, d’abaisser le caractère ecclésiastique à des frivolités. Comme si, pour la charité, descendre était se ravaler !…

» Et maintenant, ami lecteur, demeure en paix. Libre à toi, s’il te plaît, d’ouvrir ces pages ou de te dérober. Mais je crains que tu ne brûles de les lire et que tu ne les dévores lettre à lettre. Je crains — si, comme je le désire, mes arguments ne t’ont point convaincu — d’avoir excité malgré moi ta curiosité. Que Dieu soit avec toi et qu’il te bénisse. Pour moi, je retourne à ma solitude. » R.P. Luis Coloma, s.j.

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René Bazin vous invite en « Terre d’Espagne »

C’est à la fin de l’année 1894 que le célèbre René Bazin mettait pour la première fois de sa vie les pieds en Espagne. Et ce fut un coup de foudre !

Signant des articles pour un grand quotidien français tout au long de son périple à travers la péninsule Ibérique, ceux-ci furent publiés sous la forme d’un recueil dès 1895. Ce récit de voyage est particulièrement bien écrit et enthousiasmant.

« M’y voici, en terre d’Espagne. Ne vous étonnez pas, mon ami, si je ne débute par aucune considération générale. Je ne connais rien du pays – si ce n’est la petite Fontarabie, qui dort dans son armure ancienne –, ni rien des gens. Je n’ai, de plus, fait aucun plan, aucun projet, sauf de bien voir. Et je vous dirai, au jour le jour, ce que j’aurai visité le matin, entendu l’après-midi, rêvé le soir en prenant mes notes.

« S’il s’en dégage quelque jugement, ce sont les choses mêmes qui parleront ; car, parmi mes bagages, je n’emporte aucun préjugé, aucun souvenir bon ou fâcheux, pas même une part d’action de vingt pesetas, qui m’engage, pour ou contre, dans les affaires d’Espagne. »

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« La Légitimité » de Saint-Bonnet enfin en librairie !

Après sa période de souscription, l’imposant volume La Légitimité d’Antoine Blanc de Saint-Bonnet est enfin disponible.

Un beau pavé de 624 pages, originellement paru en 1872, et qui fait une suite à La Restauration française du même auteur. C’est une critique en règle du libéralisme que Saint-Bonnet sent s’installer durablement en France, mais c’est aussi un jet d’espoir vers le relèvement providentiel du royaume…

« [U]ne première concession de principe à la Révolution appelle celle-ci tout entière. […] Ce qu’il y a de plus à redouter dans le libéralisme, c’est qu’il ignore entièrement de quel principe il est issu : la raison ne sait où l’atteindre. […] Comme en philosophie, le vrai danger en politique est dans le commencement de l’erreur. […]
» Le libéralisme est le passage qui conduit à l’abîme. Il est le terrain provisoire sur lequel la société et la Révolution semblent s’entendre pour toujours, mais où cette dernière recueille des forces nouvelles pour nous étouffer. Aujourd’hui le libéralisme n’est là que pour offrir périodiquement à la Révolution le moyen de monter d’un degré, s’attribuant alors l’honneur de l’avoir à jamais fixée. Il se modifie de la sorte sans cesser d’être lui, et chaque fois la société, par un compromis douloureux, cède un terrain que la Révolution vient occuper définitivement. Ainsi des portes de la vérité jusqu’au fond de l’erreur, il entretient à nos frais la route où les peuples s’avancent en dormant. Quand ils s’éveillent, il n’y a plus pour eux de retour. […]
» L’Empire fut le couronnement du libéralisme, autrement dit l’installation du césarisme : la plus parfaite substitution de l’homme à Dieu, de l’État à l’Église qui ait eu lieu en dehors de l’Empire romain, ou, si l’on veut, de l’Empire ottoman. […]
» Les hommes ont retiré au Créateur ses droits sur la Création, et ils espèrent garder les leurs ! Ne pouvant compter sur eux-mêmes, ils veulent compter sur l’État, lequel a pris la place de l’Église. Et pourquoi compter sur l’État ? parce qu’il dispose de la force ? Mais, chez les êtres moraux, cette force obéit à la force morale, que celle-ci s’égare ou suive son chemin ! […]
» L’orgueil : voilà le fait, voilà l’essence de la Révolution. […] Par suite de l’état de la nature humaine, mettez le bien et le mal en champ clos, et le mal renversera le bien. De même, toute lutte à armes égales entre la vérité et l’erreur sera la victoire de l’erreur sur la vérité.
» De là l’urgence de l’autorité : autorité spirituelle, pour protéger la vérité contre l’erreur ; autorité civile, pour protéger le bien contre le mal… Hors de ce point de vue, il n’y a plus de politique. […]
» Il n’y a pas que des lois chez les hommes ! L’exemple est la seconde autorité, puisqu’il est la source des mœurs. […]
» La démocratie est une cessation du mouvement d’ascension vers la vie, dès lors une dissolution de la Société. […]
» Dès que les peuples échappent aux croyances, ce n’est point pour s’élever dans les idées, mais pour retomber dans les sens. […]
» Lorsqu’il n’existe plus de noblesse pour étendre l’action de l’Église, pour prolonger et répartir l’autorité, l’État ne peut plus agir, dans le fait, que par le despotisme, puisque le pouvoir reste seul… […] Agriculture et Royauté chrétienne, au lieu d’une loi athée dans une constitution anglaise, sont les deux conditions du bonheur : c’est le lot que le ciel a fait à la France, et ce sont les deux éléments de sa constitution. »

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Avis de parution : le roman Pedro Sánchez, de Pereda, plus que jamais d’actualité ?

L’actuel Premier ministre de l’Espagne, un socialiste, s’appelle Pedro Sánchez. La presse de toutes les nuances politiques s’est étonnée de sa volonté de s’accrocher à son poste plutôt que de démissionner ou de hâter les élections générales… Mais ces dernières s’annoncent pour bientôt, en 2023.

Fait amusant, le romancier carliste José María de Pereda avait déjà mis en scène, en plein XIXe siècle, un personnage répondant au nom de Pedro Sánchez. Et ce personnage-là s’est lancé dans le journalisme puis dans la politique par pur opportunisme, pour gagner de l’argent. Ce ne fut donc que par hasard qu’il arriva dans les rangs révolutionnaires et de gauche, avant de remarquer, le temps passant, qu’il ne faisait pas avancer la cause qu’il fallait…

Le Pedro Sánchez de José María de Pereda est une belle satyre de l’opportunisme, du monde des partis politiques et du parlementarisme. À lire sans attendre !

« — Que pensez-vous du señor don Augusto Valenzuela ?
— Je le tiens, me répondit-il à l’instant, pour un grand fripon.
— À la lettre ? répliquai-je.
— À la lettre, insista-t-il.
— Bien entendu, ajoutai-je sans la moindre intention de justifier le Manchois, vous voulez parler de l’homme d’État, du politique, mais non pas du…
— Quel homme d’État ? quel politique ? interrompit Matica, avec sa franchise habituelle. Je parle de l’homme, et je n’admets pas ces distinctions inventées par nos rhéteurs à la mode pour légitimer ce trop heureux métier qui consiste à vivre aux dépens du pays. Celui qui commet une friponnerie politique est un fripon comme tous les autres ; quand on n’est pas honnête dans sa vie publique, on ne peut pas l’être davantage dans sa vie privée. Est-ce que l’honneur est une statue à deux faces, ou un meuble à plusieurs usages ? Mais même en admettant cette bizarre distinction comme une excuse valable pour tous les crimes officiels, je maintiens le qualificatif en ce qui concerne l’important Manchois dont nous parlons. Le señor de Valenzuela est un monsieur qui, si le code civil était appliqué en Espagne à tous les Espagnols également, traînerait depuis plusieurs années trente livres de chaîne dans un bagne, avec beaucoup d’autres personnages qui comme lui roulent carrosse aux dépens de l’État. »